La découverte du karaoké… Son origine, son historique et l’évolution du concept…
Cet exercice demande une certaine habileté de la part de la chanteuse ou du chanteur qui doit placer sa voix en rythme et synchroniser les mouvements de sa bouche sur la mélodie de la musique… Ce qui n’est pas si facile !
Pour venir en aide aux artistes en herbe et obtenir cette parfaite synchronisation entre le texte et la bande sonore instrumentale, le défilement des textes change de couleur au moment exact où l’on doit chanter.
Aujourd’hui, la pratique du karaoke en famille ou entre amis a envahi le monde, et petits et grands peuvent pousser la chansonnette pour le plaisir de tous.
Le concept provient d’après la légende (dont les versions diffèrent parfois) de la ville de Kobé au Japon… Daisuke Inoue, musicien et batteur occasionnel, aurait été contacté pour l’animation musicale d’un congrès. Pour ne pas décevoir les organisateurs, il a enregistré la musique d’un orchestre sur des bandes vidéo avec les paroles qui défilent en sous-titres. Grâce à cet accompagnement préenregistré, les invités peuvent alors chanter en direct… Le principe de l’interprétation karaoke était née.
À l’époque, le jeune homme a utilisé un autoradio à cassettes, un amplificateur et un projecteur vidéo afin de réaliser son premier appareil. C’est l’assemblage de deux mots japonais : kara (qui signifie vide) et okesutora (qui signifie orchestre) qui a donné le mot karaoke (littéralement orchestre vide) car le participant peut chantonner à volonté sans avoir besoin d’un orchestre ou de vrais musiciens pour accompagner sa prestation.
Peu de temps après son invention, l’engouement de ce procédé de chanson sur bande musicale se répand partout au Japon et à travers les autres pays du monde. C’est un autre japonais nommé Kisaburo Takagi, disquaire et mélomane, qui s’aperçoit que beaucoup de monde fredonne les tubes musicaux qu’il diffuse sur ses écrans. Il améliore alors le procédé en créant une machine qui associe le micro et le magnétophone huit-pistes en ne jouant que la musique (version instrumentale).
Une dizaine d’années plus tard, ce sont des juke-boxes miniaturisés équipés de micros qui font leur apparition en diffusant des singles instrumentaux. Puis une nouvelle technologie mise au point par la Nippon Columbia permet de supprimer la piste vocale d’un morceau pour obtenir un playback… Grâce à ces évolutions successives, mêmes les chanteurs les moins expérimentés peuvent aujourd’hui interpréter une chanson en direct sur scène en rêvant à une carrière de vedette internationale.
Dans les années 1976 et 1977, les grandes marques comme Polydor, Toshiba ou Columbia ont produit des matériels destinés uniquement aux karaokés. Les supports musicaux évoluent et les cassettes vidéo sont vite remplacées par les compact-discs, les CD ou DVD ou Laser-Discs. Mais l’évolution ne s’arrête pas là… L’importance du chant au Japon pousse les inventeurs à proposer des machines karaoke de plus en plus performantes proposant une qualité sonore et d’image incomparables.
Si le principe à été inventé au Japon dans les années 60, il ne fait son apparition en France qu’au début des années 1990. À l’époque, ce sont les émissions de télévision comme “La fureur du samedi soir” d’Arthur ou “La machine à chanter” de Daniela Lumbroso qui font découvrir aux français le principe du chant sur instrumental… Par la suite, ce sont les bars karaoke et les restaurants branchés parisiens qui popularisent ce loisir pour tous.
Quel que soit le type de soirée karaoké (en privé, entre collègues, dans un bar ou un restaurant), le choix des chansons à interpréter suit les tendances de notre culture musicale influencée par les grands succès du hit-parade sur les dernières décennies… Il est à noter que le Top 50 (émission musicale bien connue de la chaine Canal+) a contribué à populariser de nombreux jeunes artistes et à nous faire découvrir les premiers clips vidéo de qualité, adaptés ensuite pour la plupart comme support pour les instrumentaux.
Dans le répertoire Français, on peut citer comme exemple quelques morceaux incontournables régulièrement chantés :
Et la liste des musiques françaises pourrait être longue grâce à notre extraordinaire diversité d’artistes talentueux popularisés par la radio depuis les années 50 et l’avènement des premières stars du music-hall comme Luis Mariano ou Tino Rossi.
Dans le répertoire musical étranger aussi, on rencontre des tubes incontournables et des airs légendaires toujours très demandés dans n’importe quelle soirée festive :
Il est à noter que les grands standards anglo-saxons d’Elvis, Prince ou Mickael Jackson constituent un catalogue musical inépuisable de mélodies à fredonner sur scène ou entre amis.
Aujourd’hui, le concept proposé par les salles de karaoke ou les bars musicaux évolue peu à peu… La tendance est de chanter entre amis en salle privatisée permettant de faire la fête, de s’amuser et crier sans se soucier du regard des autres pouvant juger sa personnalité…
On réserve sa salle à l’avance pour bénéficier d’un matériel haut de gamme (micros HF, écrans géants, catalogue de milliers de chansons), et d’une intimité préservée. Pratiquer ce divertissement dans une salle privée permet tout simplement de s’amuser de façon conviviale comme chez soi. Le karaoké box est une invention géniale.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter notre page thématique karaoké Bordeaux ou à réserver votre salle privée si vous passez dans notre belle région Aquitaine.
salles et ambiances
différences
chansons pour tous
les gouts
places possibles
4 à 25